Chaque année, c’est pareil. Les inscriptions sont closes depuis des semaines, et on continue à recevoir des messages désespérés. Beaucoup. Trop. Des « je me suis trompé de jour », des « je peux pas juste venir sans dossard ? », des « je suis très motivé·e » envoyés à 1h13 du matin.
Alors non, on ne va pas vous inscrire. Vous avez eu cinq mois pour cliquer sur un bouton. Cinq. Et maintenant vous voulez faire dix boucles en moins de six heures ? Soyons sérieux.
On avait proposé une échappatoire : la liste d’attente. Mais à condition d’y mettre du cœur. Pas trois lignes écrites du bout du pouce ou générées par ChatGPT. On voulait du vrai. Du drôle. Du poignant. Une excuse sublime. Une déclaration d’amour. Une promesse de ravito légendaire.
Parce qu’on ne fait pas une UBBC sans un peu de folie. Et sans rien à manger.
Et là, désolé, mais… on a été déçus. Des messages ternes, mous, plats. Ça chouine. Ça implore. Ça pleurniche. Mais personne ne promet de tartes maison, ni de punch fermenté trois semaines en cuve.
Alors voilà : plus de place. Pas « peut-être », pas « à voir », pas « si jamais quelqu’un se désiste à la dernière minute ». Juste non.
L’UBBC est un événement gratuit, officieux, sans autorisation. C’est fragile. Et ça repose sur la confiance. Si vous n’avez pas de dossard, ne venez pas le jour J tenter votre chance à l’arrache. Ce serait irrespectueux pour l’équipe, les bénévoles, les coureurs inscrits. Et ce ne serait pas dans l’esprit UBBC. Pas du tout.
Il y aura d’autres éditions. Préparez-vous. Soyez à l’heure. Et cette fois, écrivez-nous quelque chose de beau.